Un peu de repos [Pv : Libre]

Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 18/01/2009

Naoki venait d'arriver à Tokyo. Il était vêtu d'une chemise rougeâtre qui épousait parfaitement les formes de son corps. Il portait également un jean de couleur blanche qui était en harmonie avec sa chemise. Il venait de déposer ses bagages chez son oncle et sa tante. Voulant découvrir de plus près le Japon et surtout Tokyo, il se rendit dans un jardin publi. C'était un très grand jardin, d'accord on ne pouvait pas le comparer à Central Park à New York, mais il était quand même très grand et beau. Naoki aimait beaucoup l'architecture de cet endroit car comme vous le savez, les jardins japonais sont très réputés. Naoki respirait l'air frais qui se dégageait de cet espace naturel. Il aimait beaucoup se détendre, comme tout le monde d'ailleurs. Mais lui il aimait particulierement prendre du repos au milieu de fleurs. Pourquoi ? Et bien je ne sais pas, il aimait cela. Bref, il marcha lentement dans le parc pour mieux admirer ce qui se trouvait autour de lui. Après un moment de marche, il remarqua un banc et décida d'aller se poser dessus. Lorsqu'il fut assis il poussa un long soupire. Il farfouilla alors dans un sac qu'il avait amené avec lui et en sortit une casquette noir et rouge. Il l'enfonça sur sa tête. Puis, il chercha encore dans le même sac. Cette fois-ci c'était un livre qu'il avait prit. L'auteur de ce bouquin était Conan Doyle et son titre était "Le chien des Baskerville". Un classique du maitre dans le genre policier qu'est Sir Conan Doyle. Il ouvrit alors son ouvrage et commença à lire. Il semblait absorbé par le livre, c'était très étrange.

* On peut enfin être tranquille...C'est agréable...*

Naoki était vraiment passioné par son bouquin alors qu'il l'avait déjà lu et relu des dizaines de fois. Puis, alors qu'il lisait tranquillement, un ballon passa tout près de lui et frolla sa tête. Sa casquette s'était envolé à cause du courant d'air qu'avait produit la vitesse du ballon. Naoki posa lentement son livre. Il regarda les gamins qui avaient tirés le ballon avec des yeux de sadiques. Il se leva et alla chercher sa casquette. Puis, après avoir remit son couvre-chef, il s'approcha des enfants qui lui avaient joués ce mauvais tour invonlontairement. Il en attrapa un par le col et le souleva.

- Ok, tu vas écouter attentivement ce que je vais te dire, tu prends ton ballon et tu cours très vite loin de ce parc avec tes amis si tu veux pas que je crève ton ballon.
Enfant : Oui...oui monsieur ! Tout de suite ! ><

Naoki lacha alors l'enfant. Ce dernier se mit à courir le plus vite possible son ballon sous le bras. Ses amis le suivirent. Ils couraient vraiment vite pour des gamins. Naoki ronchonna un bon moment puis il alla se rassoir su son banc. Il reprit son livre et continua tranquillement sa lecture.

-Il ne l'avait pas fait exprès de lancer cette balle sur toi. Un enfant ne sait pas bien viser.

Un petit sourire, une mince gentille, joyeuse et douce à la fois. Alors que cet inconnu venait de repartir dans son livre, Eiri lui venait de lui adresser la parole, sans rien demander. Mais repartons dans le début... Cela faisait maintenant deux semaines que le jeune garçon était arrivé dans cette grande ville avec pleins d'objets tous aussi bizarre les uns que les autres... Voiture, télévision, tous ses objets modernes qu'il avait rarement vu, et qu'il avait découvert avec extase chez ses cousins éloignés. Vivant dans un pauvre petit appartement dans une minuscule chambre, il vivait très bien, même s'il faisait un peu de bruit, et qu'au lycée, il découvrait diverses choses, et que tout le monde le prenait pour un fou.

Eiri avait décidé de ce promener dans le jardin public, pour laisser passer ses surexcitations habituelles, où il avait tendance à sauter un peu partout, à courir, à jouer, à raconter n'importe quoi au mur... Oui, il parlait tout seul. Et alors ? Cela ne faisait pas de lui un aliéné à envoyé en asile ! Il était même particulièrement intéressant, intelligent et gentil, quand on le connaissait bien. Alors qu'il prenait du bon temps à ce défouler dans ce parc, son bandeau sur le front, les parents des enfants jouant au ballon se moquant de lui à cause de cela... Oui, Eiri portait un bandeau de ninja et alors ? Il l'aimait son bandeau ! Il avait attaché ces longs cheveux bruns, et regardait le monde avec ces yeux noirs... Habillé d'un jean bleu et d'un haut rouge foncé, comme il les aimait, il souriait.

Il vut cette scène, avec le pauvre petit garçon qui se fit soulever si violemment alors qu'il n'avait rien demander à personne, et intérieurement cela l'avait révolté. C'était lâche. S'attaquer aux plus faibles. Surtout que le petit enfant n'avait pas fait exprès de mal viser. Il s'en était sûrement voulu avant que cet inconnu à la casquette le prenne par le col. Eiri ne comprendrait jamais les gens aux sales caractères. On avait interrompu ce garçon à la casquette dans sa lecture, et il fallait que celui ci s'en prenne assez violemment à un pauvre enfant. Mais bon, tant pis, le mal était fait et le jeune brun n'avait rien put empêcher, parce qu'il était trop loin, alors autant discuter avec ce garçon maintenant.

Après ces paroles du début de mon post, Eiri remarqua le titre du livre. Ah, un bouquin qu'il avait moyennement apprécié... Mais que le jeune garçon en face de lui avait l'air de bien aimer. Sourire encore.

-Tu n'avais pas besoin d'aller si loin.

Sourire, toujours....

Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 18/01/2009

Après s'être replongé dans sa lecture, Naoki fut une fois de plus dérangé mais cette fois par une personne qui semblait avoir le même âge que lui. Naoki rangea son livre dans son sac sans se souciait du garçon qui venait de lui adresser la parole. Puis, il bailla un bon coup et se retourna vers l'inconnu. Il ne le regardait pas de haut, pas comme il venait de le faire avec le gamin. Pourtant, il y avait bien dans ses yeux une lueur de moquerie. C'est vrai que Naoki avait cet air provoquant et insolent qui ne plaisait vraiment pas aux adultes comme aux enfants. Généralement, à cause de cet air insupportable, les élèves qui étaient dans sa classe l'excluaient du groupe. Mais cela ne le faisait que se renfemer encore plus sur lui même et il devenait de plus en plus infecte. C'était un véritable cercle vicieux qui se formait autour de lui. Bien sûr c'était aussi de sa faute, il pouvait faire des efforts pour être moins provoquant, mais si les autres remarquaient un peu sa détresse peut-être que tout irait mieux. Sa détresse ? Oui, Naoki était seul, très seul, il n'a jamais eu d'amis de toute sa vie. On se croirait dans ses mangas tragédiques où le héros se retrouve dans un harem, n'est-ce pas ? Pourtant, là, nous ne sommes pas dans un manga (oui on est dans un rp *sbaaaf*)
Naoki fixa droit dans les yeux le jeune homme qui semblait quelque peu étrange. Il soupira et se rassit sur le banc.

- Et toi tu n'avais pas besoin de te mêler de mes affaires...Tu m'ennuie.

Lorsqu'il parlait, Naoki avait toujours un ton très froid, glacial. C'était assez désagréable, surtout lorsqu'il disait des choses blessantes. Il était comme cela Naoki, il ne maitrisait pas la conséquence que ses mots pouvaient avoir. Peut-être etait-ce aussi pour cela qu'il a toujours été seul ? A force de dire trop de choses qui font mal, on finit par n'avoir plus personne qui nous parle de peur de devoir affronter des paroles blessantes. Mais cela, Naoki le savait bien. Pourtant il n'éssayait pas de changer les choses à cause d'une stupide fierté que lui avait forgé son père. C'est vrai qu'avoir de la fierté ne fait pas de mal, mais des fois cela nous fait plus de mal qu'autre chose. Il faut savoir se libérer.
Naoki était assis sur le banc. Il posa ses pieds sur ce même banc. Puis il s'allongea. Il mit sa casquette sur sa figue sûrement pour se protéger du soleil mais aussi, en quelques sortes, pour fuir le regard de cette mystérieuse personne qui l'avait "défié".

- Si t'as plus rien à m'dire tu peux t'en aller.

Musique d'ambiance : Anti Nostalgic

Eiri restait toujours planté là, alors qu'il était plutôt du genre à être surexcité et à sauter partout en ne pouvant pas tenir en place, mais là justement, il restait sans bougé. Peut-être était ce pas qu'il était rarement patient ? Regardant le jeune homme avec des yeux si tendres et doux, lorsque celui ci le fixa, il lui fit même un sourire. Même quand l'inconnu lui annonça qu'il n'avait pas besoin de se mêler de ses affaires et qu'il l'ennuyait, le brun continuait de sourire, parce qu'il était juste doté d'une extrême gentillesse... Sûrement était-il juste naïf, ou autre chose.... Eiri avait toujours eut le don d'aider même ses ennemis, ou même les gens qui l'embêtait. Il tombait souvent dans le panneau et pourtant continuait de sourire toujours et encore, depuis déjà tout petit.. Bien sûr à côté de cela il était totalement surexcité et sautant partout, intenable et souvent très insupportable, mais la cause était un brusque changement dans sa vie... Qu'il préfèrait ne jamais se rappeler. Peut-être était ce parce que cela lui faisait mal, et qu'il sentait qu'il allait craquer sinon ? Peut-être que son hyperactivité était juste une carapace qui tenait bon face aux larmes ?

Le ton froid et glacial du jeune garçon qui avait sûrement le même âge que lui, ne le rebuta pas, et ne le dérangea pas. Il continuait de sourire, comme une bonne poire qui pouvait tomber dans n'importe quel gueule, que se soit celle d'un loup ou d'un renard, sans s'empêcher de sourire. Cela le laissait indifférent. Et même l'amusait. Enfin Eiri ne se moquait pas des gens froids, il constatait, et aimait leurs parler. Même si ceux ci le rejetait bien souvent. Lorsque le jeune garçon s'allongea sur le banc, et qu'Eiri ne disait toujours rien, mais continuait de sourire, et qu'il se fit adresser méchamment la parole, le brun fit un petit sourire différent du précédent. Il aimait bien les gens comme ça, ce qui faisait de lui un être particulièrement bizarre.

-Je n'ai pas plus rien à te dire, je me tais pour t'observer.

Eiri eut un petit rire, pas moqueur, juste gentil, peut-être aussi pour se moquer de lui même... Il regarda les enfants qui avaient recommencés à jouer au ballon et continuait de rire un peu.

-Je ne vais pas m'en aller. Je ne me suis pas mêlé de tes affaires, mais surtout de celle des enfants. Et puis... Si ce petit garçon avait eut un grand frère plus fort que toi, il t'aurait sûrement fait mal pour se venger.

Pourquoi disait-il cela ? Eiri s'inquiétait-il pour ce garçon dont il ne connaissait absolument rien ?

-Ce que je veux dire, c'est que ton acte à été totalement stupide, et digne d'un enfant du primaire.

Insolent ? Certainement, ou peut-être juste franc... Réaliste.

-Alors tu vois, tu n'es pas mieux qu'eux.

Sourire, encore, à croire qu'Eiri se moquait lui même des conséquences de ses mots... peut-être qu'intérieurement il voulait juste jouer, parce qu'il s'ennuyait ? Qui sait....

Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 18/01/2009

Le garçon qui était devant Naoki avait un petit sourire. Ce n'était pas un sourire dérangeant, c'était d'ailleurs plutôt doux. Naoki n'avait pas vraiment l'habitude de tel sourires. Ce dernier était toujours allongé sur le banc. Il avait sa casquette sur sa figure. Il écoutait attentivement le jeune inconnu. Ce n'était pas que cela l'interessé, mais il voulait tout de même savoir ce qu'il disait. Normal, nan ? Malgré son air froid, Naoki est quelqu'un assez curieux mais discret. Discret mais prvoquateur. Provoquateur mais compréhensif. Compréhensif mais puéril. Son caractère était juste une longue chaine de contradictions...Peut-être est-ce cela qui le rendait si spécial et si intrguant ? Hum...Que pensaient les autres de lui ? Il en avait une petite idée. Sûrement que les autres pensaient qu'il était juste un gamin qui se prenait un peu trop pour un adulte. Naoki arrivait sans trop de mal à deviner les pensées des autres. Pourtant, il n'arrivait pas à savoir ce que le garçon devant lui pensait. Il n'arrivait vraiment pas à se faire une idée du caractère de cette personne. Oui, Naoki juge avant tout les gens sur sa première impréssion. Pourtant, trop se fier aux préjugement peut être trompeux.

Lorsque l'inconnu dit simplement qu'il se taisait pour l'observer, Naoki poussa un soupire. Il était vraiment tomber sur quelqu'un de très étrange. Mais lui aussi l'était, étrange. Puis, Naoki remarqua que les enfants, qu'il avait grondé auparavant, s'étaient remis à jouer. Il lacha encore un soupire. Le jeune garçon se remit encore à parler. Maintenant, il faisait un sermont à Naoki. Celui-là soupira de plus bel. Il trouvait ce jeune homme très provoquateur, surtout avec le sourire imbécile qu'il affichait. Naoki allait s'énerver mais il décida de ne pas répondre aux propos insolents de l'autre type joyeux. Il enleva sa casquette de sa figure et tourna la tête vers la personne à côté de lui. Il était toujours allongé sur le banc, complétement décontracté. Il était bien sur ce banc...

- Tu dis que je ne suis pas mieux qu'eux mais...comme tu viens de le dire ce ne sont que des enfants d'école primaire, on ne peut rien leurs réprocher puisque ce ne se sont que des gamins. Donc tu n'as rien à me dire ni à me repprocher puisque je suis un gamin. C'est toi même qui viens de le dire...Un enfant est quelqu'un d'innocent, on peut tout lui pardonner. Donc laisse moi maintenant.

Naoki tourna lentement sa tête et regarda le ciel. Puis sa tête sursauta légerement et ses yeux s'agrandirent. Il devint rouge tomate. Sa bouche était légerement ouverte. Il venait de remarquer la contradiction énorme qu'il venait de dire dans ses paroles. Il avait dit qu'on pouvait tout pardonner à un enfant. Pourtant, lui, alors que le petit garçon n'avait pas fait exprès, il l'avait violemment attrapé pour le réprimender. Ce qu'il venait de dire était contre le geste et la violence dont il avait été l'auteur. Il rougissait vraiment. Il était très gêné. Comme quoi il pouvait avoir des sentiments...Il prit sa casquette et la remit rapidemment sur sa figure de peur de croiser le regard de l'autre garçon. Puis, il eu un léger rire. Il rigolait de sa propre bêtise. C'était assez amusant à voir.

Alors que le jeune garçon du nom d'Eiri attendait une réponse de la part de cet inconnu si étrange, il la reçue, et même fut content. Il était sûrement toujours content, mais dans un sens, les mots que l'inconnu avec prononcé, l'avait rendu heureux différemment... Le jeune homme venait de s'embrouiller et il ne s'en rendit certainement compte sûrement qu'après, vu que le brun s'aperçut que le jeune garçon à la casquette rougit un peu, et finit par rire. Ce qui fit encore plus sourire Eiri. Il trouvait le rire des gens tellement beaux... Surtout les rires venant de quelqu'un qui n'a pas l'air d'avoir l'habitude de rire, cela le rendait toujours si heureux... Et il se mit à rire aussi.

Riant de bon coeur, avec sa voix aiguë et à la fois grave, sûrement à cause de son âme d'enfant et de son corps d'adolescent... Il avait bien fait de faire l'insolent, cela avait porté ses fruits... Eiri riait encore, ne pouvant se calmer, appréciant rire en s'accordant avec le son du vent qui aujourd'hui n'était pas si présent que sa...

-Si on peut vraiment tout lui pardonner, alors je te pardonne d'être aussi idiot.

Il ne se moquait pas, il souriait, il n'était pas méchant, ce n'était pas volontairement provocateur. Eiri était juste franc, très voire peut-être même trop... Pourquoi avait-il dit sa ? Parce qu'il voulait juste rire en disant cela, et il n'hésita même pas d'ailleurs, reprit d' un fou rire, idiot sûrement, lui aussi, mais tant pis.

-Tu ressembles vraiment à un enfant.

Un enfant sa aime se moquer, sa aime aussi rejeter les autres... Et puis quand sa se trompe, sa ne peux s'empêcher de se trouver stupide... Enfin, enfant Eiri n'était pas vraiment comme ça... Il ne rejetait jamais personne, mais était plutôt tout seul dans son coin, à parler au mur... Parce qu'il n'avait personne d'autre à qui parler qui lui paraissait assez intéressant. Mais revenons au présent... Eiri souriait toujours, n'ayant toujours et encore pas peur des conséquences de ses mots....

Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 18/01/2009

Naoki était toujours entrain de rigoler. Son rire n'était pas très fort, ni désagréable. Il était plutôt doux et léger. Il avait un rire très beau mais maheureusement il n'en usait que très rarement. C'était quelque chose de dommage car un rire comme le sien mériterait d'être un peu plus exploité. L'autre personne riait aussi. Il riait de bon coeur. Naoki arrêta de rire mais garda un léger sourire. Il n'était pas pour autant de bonne humeur, juste éblouit par le soleil. Puis, alors que son sourire reprennait peu à peu des formes, le jeune inconnu qui rigolait de toute son âme se mit à dire une chose assez insultante. Naoki ne le prit pas bien. Il était même assez vexé, son sourire disparut de ses lèvres laissant place à une expression vide et hostile comme à son habitude.

Sa main vint se glisser sur le haut de sa casquette. Il se leva avec une brutalité affolante et, à ce même moment, il lança sa casquette ce qui dévoila un visage agréssif mais avec une pointe d'insolence. ll s'approcha avec une vivacité éffarante du jeune homme. Il lui attrapa le col et un sourire malicieux lui échappa. Puis il le lâcha et recula tout en le regardant droit dans les yeux. Naoki était quelqu'un d'imprévisible. Il se rassit avec délicatesse sur le banc. Son bras se faufila entre la paperasse qui se trouvait dans son sac à dos. Puis, il en sortit un journal, un journal sûrement connu où on y trouvait toutes sortes d'articles. Naoki l'ouvrit et fit défiler les pages à la vitesse de la lumière. On aurait dit qu'il connaissait par coeur cette revue pourtant elle semblait neuve. Etrange, mais c'est vrai que la capacité d'analyse et de déduction de Naoki était très élevé puisqu'il était le meilleur détective lycéen d'Allemagne il n'y a pas si longtemps. Puis, après quelques secondes, il s'arrêta sur une page et en lu rapidemment le contenu en silence. Il leva alors la tête vers le jeune homme qui se tenait devant lui et eu un sourire insolent.

- Savais-tu que dire à quelqu'un qu'il est idiot alors qu'on ne connait même pas son prénom est quelque chose de vraiment imbécile ? Je ne fais que reprendre les dires de ce magazine mais c'est aussi mes convictions. De plus, en me disant que je suis bête alors que tu ne me connais pas , cela veut dire que tu n'attribus pas vraiment le fait d'être débile à moi...mais que tu te l'attribus ! Et je ne tiens pas ça d'une quelconque revue mais de moi-même, expérience personnelle.

Naoki était sûr de lui quand il parlait et cela s'entendait au son si léger de sa voix. En tout cas, réfléchir un peu lui avait permis d'éviter de frapper l'homme qui se trouvait devant lui et de ne pas passer pour un type vraiment débile. Ses yeux d'une couleur feu flamboyaient à la lumière du soleil. Ses iris étaient d'une couleur très étrange mais c'était vraiment beau. Ses cheveux qui s'approchaient plus du rouge qu'autre chose bougeaient au rythme du vent. Il semblait content mais ce n'était pas pour une raison de fierté. Il était content d'avoir fait la rencontre de quelqu'un d'interessant.

Peut-être que si Eiri n'avait pas été aussi franc, si naturellement insolent, si naïf, peut-être qu'il ne l'aurait pas énervé. Lorsque le regard agressif du jeune garçon apparut dans ses yeux, le jeune japonais n'eut même pas peur, ne trembla même pas... Rien ne lui faisait peur après tout, la seule chose qu'il devait avoir peur c'était de ne jamais résoudre le mystère qu'il voulait résoudre depuis des années, discrètement, sans que personne n'en soit au courant... Il se fit prendre par le col, comme l'enfant précédemment, et comme il était très petit ses pieds se détachaient presque du sol, il fallait dire que du haut de ses un mètre soixante cinq parce que oui Eiri était un nain, il n'y avait pas grand chose à soulever... Il souriait toujours, de ce sourire non pas niais, mais si tendre, si doux, si chaleureux.

Il le regarda le lâcher et chercher dans son sac, les pieds du jeune garçon bougeaient un peu, parce qu'il aimait bougé naturellement. Lorsque le jeune inconnu sortit un journal et le feuilleta à la vitesse de la lumière, Eiri fut fort étonné... Quel garçon vraiment intéressant avait-il devant lui ! Sa nature curieuse ressortit bien plus rapidement qu'on ne pouvait le penser, a croire qu'on aurait put l'appeler Alice à la place d'Eiri... Cette enfant curieuse et insolente, un peu comme lui. Mais sa ne pouvait pas aller, vu qu'il était hyperactif naturellement et pas elle. Lorsque l'inconnu se mit à parler des dires du journal et tourna autour du mot idiot, Eiri souriait toujours et alors, il s'en moquait lui d'être idiot. Tout le monde était idiot après tout...Vous ne pensez pas ? Son voisin qui oubliait toujours d'éteindre sa lumière dans sa chambre d'appartement, était idiot, la petite dame qui faisait lentement roulé un caddie dans le supermarché du coin, et que le caddie était rempli, était un peu idiote de ne pas demander de l'aide, le petit garçon qui jouait au foot lui aussi était d'un naturel idiot, vu qu'il ne savait pas viser, si on pensait comme une personne qui ne voyait que des gens idiots, cela donnerait sûrement cela....Eiri était donc lui aussi idiot. On est toujours l'idiot de quelqu'un, en plus vulgaire, dit la citation.

-Et si je suis bête, qu'est ce que cela peut me faire ?

Il continuait son petit sourire malicieux habituel. S'il était idiot, qu'est ce que cela pouvait bien lui faire après tout ? Il l'était, et voilà, il n'était pas idiot pour lui même...

-Je ne vais pas chercher à trouver une manière de détourner que je suis idiot, si c'est ce que tu pense. Comment changer l'avis des gens ? Si pour moi je ne suis pas idiot et toi tu l'es, on pense la même chose, mais dans le sens inverse...

Il n'avait pas été agressif et n'avait attaqué aucunement pas le jeune garçon... Il n'en voyait pas l'utilité.

-Et puis, pour respecter les dires du journal, traiter un inconnu d'idiot, cela est très courant. Les automobilistes qui traitent d'imbécile le conducteur en face d'eux, ne connaissent pas leur nom, mais ils disent ce qu'il pense.

Et voilà le terrible défaut d'Eiri, il disait justement trop ce qu'il pensait, ne cachait quasiment rien et était horriblement franc.

-N'est je pas le droit de dire ce que je pense ? C'est mieux que d'être hypocrite et de le dire dans ton dos, tu ne penses pas ?

Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 18/01/2009

Des centaines de pensées défilaient dans la tête bien remplit de Naoki. Il avait l'habiude de s 'amuser à chercher les embrouilles avec les gens mais là, il était tombé sur aussi fort que lui. Ca ne lui plaisait pas car ce garçon était à l'opposé de lui, pourtant ils avaient tous les deux le même regard. Peut-être que l'autre ne l'avait pas remarqué mais Naoki, quant à lui, il l'avait vu car grâce à son flair très intriguant de détective, rien ne lui échappé. Fallait-il qu'il continu à chercher l'autre individu bien qu'il savait qu'il s'aventurait sur un terrain dangereux ? Il réfléchissait...La tête de Naoki était toujours remplit de pensées. Il était toujours pensif et s'égarait souvent à cause de cela. Il leva les yeux vers le ciel et respira un bon coup.

Bien qu'il n'en avait pas l'air, il écoutait attentivement les propos de l'inconnu. Alors comme ça les automobilistes étaient une référence ? Mouais...C'est vrai que ces gens sont sincères lorsqu'ils insultent leurs autres amis conducteurs...Comportement débile, n'est-il pas ? Naoki trouvait cela imbécile de se comparer à des automobilistes enragés et avec une case en moins...c'était rabaissant. Alors le jeune inconnu se rabaissait lui-même ? Cela ne plu pas à Naoki. Pourquoi ? Il ne l'aimait pas ce type, alors pourquoi ? Il le trouvait beaucoup trop interessant pour être comparé à un conducteur attardé, voilà tout. Le regard que dégageait cet étranger apaisait l'âme en ébullition de Naoki. Bizard. Soudain, ce dernier enfonça sa casquette sur sa tête et eu un sourire qui lui était inhabituel. Pouquoi ce comportement ? L'autre jeune homme ne venait-il pas de l'insulter ?

- Naoki Taoko. Je m'appele Naoki Taoko. Comme ça tu connais mon nom et tu n'auras pas à te juger comme un klaxonneur écervellé. Tu auras un nom à mettre sur le visage d'un imbécile et tu paraitras moins bête. Dis ce que tu pense si tu veux, mais sache à qui tu le dis. Maintenant tu sauras, tu dis ça à Naoki Taoko et tu as evidemmen le droit d m'insulter si tu y tiens autant.

Naoki aurait voulu préciser que c'était vrai, lui-même se jugeait comme un imbécile né. Il ne le dit pas car il savait que l'autre type allait éxagerer sur cette déclaration et cela ne lui plairait pas donc il s'énerverait. Il avait déjà à peut près cerné la personnalité de ce mystérieux inconnu. Naoki était très, très, très empathique. Il comprenait parfaitement les autres mais ne le faisait que rarement savoir.

Le fait qu’Eiri se rabaissait peut-être, ne le blessait même pas, et même quasiment, il s’en fichait un peu… Il avait toujours été comme ça, à trop penser aux autres, à ne jamais se soucier de lui-même, dans un sens c’était bien, parce qu’il ne souffrait pas des propos des gens, mais de l’autre, quand quelqu’un était blessé par sa faute il s’en voulait assez rapidement. Le jeune garçon aux longs cheveux regarda l’autre garçon enfonçé sa casquette sur sa tête et sourire. Avait-il réussi à le rendre moins froid, à le rendre moins méchant ? Avait-il put réussir à lui faire comprendre un peu ce qu’il pensait ? Tout à l’heure il avait rigolé ce qui était un bon point, mais maintenant qu’allait-il se passer ? Pour connaître la réponse, ou une partie, le jeune garçon écouta les paroles de l’inconnu…Qui ne fut plus un inconnu bien longtemps.

Les premiers mots qui sortirent de sa bouche furent un prénom et un nom. Naoki Taoko, nom japonais, étrange alors qu’il ne le paraissait pas en apparence. Eiri retint rapidement ce nom, le nom de cette personne qu’il avait provoqué sans vraiment s’en rendre compte, par simple et pure naïvetée, ce dénommé Naoki venait de lui dire qu’il pouvait dire ce qu’il voulait, même l’insulter tant qu’il savait à qu’il s’adressait. Eiri se mit alors à rire, il riait déjà de son habitude, même quand il parlait tout seul dans son coin, même quand il parlait aux oiseaux ou au vent, même quand il découvrait un objet moderne qu’il n’avait pas à Hokkaido dans son petit patelin perdu au milieu de nulle part… A pleine dents, de tout son cœur, il riait. Sans être méchant ou moqueur.

- Enchanté de te connaître Naoki Taoko, celui que je trouve idiot, mais qui au final… Est moins idiot qu’un conducteur idiot.

Un sourire amical, habiuel chez Eiri qui pensait que tout le monde était son ami, même ce qui était froid, et dur et qui ne parlait pas, comme par exemple un caillou, ou bien du métal, que sais-je… Il ne voulait pas vraiment se moquer, il ne voulait pas vraiment blesser, il voulait juste parler, rencontrer et aimer. Voire même être aimer… Rire et sourire, et être franc. C’était juste un gamin innocent, hyperactif et trop gentil, ou plutôt trop honnête… Presque insolent.

- En ce qui me concerne, lorsque tu souhaiteras me parler, tu pourra m’appeler Eiri. Et si tu souhaite mon nom de famille, alors je te réponds Sagasu. Cela donne Eiri Sagasu. Si tu veux je peux allez acheter une étiquette et écrire nos deux noms pour nous les coller sur nos front.

Un nouveau rire et un nouveau sourire. Il parlait quasiment sérieusement et était capable de le faire. Et puis sa l’entraînerait à acheter dans un grand magasin, lui qui ne connaissait quasiment rien de Tokyo. Il attendit alors la réponse de Naoki, vu que tel était son prénom…

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